On peut distinguer trois cas de figure :
L’aidant chez qui le confinement ne va pas changer sa relation avec la personne aidée. Le COVID va modifier sa gestion du quotidien notamment en raison de l’arrêt de toute aide extérieure (aide à domicile, ménage, etc.).
Le risque : cette surcharge, corrélée au souci de bien faire et à l’inquiétude générale face à cette situation, peut générer un épuisement et créer une situation d’aide nouvelle
L’aidant « occasionnel », qui avant le COVID accompagnait régulièrement la personne et qui, avec le confinement, découvre une dimension supplémentaire des besoins à traiter.
Le risque : l’aidant peut alors se retrouver en difficulté, et cela va générer notamment de l’incertitude et du stress.
L’aidant « à distance », qui jusqu’alors visitait régulièrement la personne (par exemple en EPHAD) et qui se retrouve « coupé » d’elle.
Le risque : cette situation peut générer du manque, de la frustration, voire de la culpabilité chez l’aidant.