OPTIMISATION

Le renoncement expliqué aux résistants.

La fresque du renoncement est un atelier qui permet à des collectifs de personnes de débattre et d’imaginer à quelles activités nous pourrions renoncer pour respecter les limites planétaires. Nous en proposons ici une approche dédiée à l’entreprise qui, en soit, est un collectif de personnes. En décrivant une activité de différentes manières, les participant·es découvrent la complexité d’un processus de renoncement. À la fin, ils conçoivent ensemble une stratégie pour renoncer à l’activité ou à certains de ses aspects.

OBJECTIF.

Cet outil permet de clarifier les dépendances et vulnérabilités des activités d’une structure, d’essayer de trouver des alternatives pérennes et soutenables, de planifier la redirection écologique ou le renoncement de certaines activités.

PROGRAMME.

Les signaux sont de plus en plus clairs : nos modes de production, de consommation et d’organisation ne sont pas viables sur le long terme. De plus, le progrès technique seul ne résoudra pas les crises écologiques. Nous allons devoir abandonner ou diminuer certaines activités si l’on veut conserver des territoires habitables pour tous·tes. Quelles sont les activités, les secteurs, les infrastructures que l’on conserve et celles auxquelles on renonce ? Par où commencer et comment faire ? Comment anticiper au mieux les risques pour l’entreprise?

UN PROCESSUS EN 5 ÉTAPES

1. Les participant·es choisissent ensemble un sujet à traiter en lien avec les activités de l’entreprise.
2. Pour comprendre la complexité qu’un renoncement implique, les participant·es décrivent l’activité sous différents angles :
   Technique Détailler avec précision l’ensemble des dépendances (matières, ressources…) pour la production du bien ou du service
   Économique et logistique D’où viennent mes matières premières, mes composants, mon matériel ?
   Social et de valeur d’usage Quels sont les publics ou les secteurs impactés par mon activité ?
3. Les participant·es listent les personnes qui dépendent le plus de l’activité, et qui sont donc susceptibles d’être affecté·es par des renoncements. Chacun·e choisit un groupe à représenter.
4. Ils listent des renoncements possibles et débattent de leur difficulté de mise en œuvre. Le travail de description est utilisé pour imaginer des renoncements : peuton renoncer à un usage ? une étape de la chaîne d’approvisionnement ? un composant technique ?
5. En essayant de faire converger les positions des groupes représentés, les participant·es conçoivent ensemble une stratégie pour renoncer à l’activité ou certains de ses aspects. Le fonctionnement optimal de cet outil passe par la négociation collective au sein de l’organisation. À l’issue de ce processus, c’est un argumentaire étayé qui pourra être aisément déployé pour défendre ou infirmer le postulat de départ. La négociation collective pourra être prolongée et appuyée par des recherches complémentaires afin de pleinement documenter les choix.

MOYENS PEDAGOGIQUES.

2 OPTIONS :

• Formation en présentiel ou en distanciel

Déroulé pédagogique :

• Alternance d’exposés théoriques (1/3) et de mises en pratique en sous-groupe (2/3).
• Espace questions-réponses quotidien.

Une évaluation des connaissances est réalisée en continue durant la formation professionnelle, les résultats de l’évaluation sont portés sur l’attestation de fin de formation remise au stagiaire à l’issue de la formation.